Le jardin est situé sur les remparts de la vieille ville. Longtemps propriété des religieuses, un premier hôpital fut fondé en 1518. Après la révolution en 1794, les remparts sont ouverts et perdent progressivement leur fonction défensive. En raison de l’agrandissement de l’hôpital, les religieuses ouvrent ce nouveau jardin sur le rempart, juste en face. Sa vocation était entièrement dédiée à nourrir, guérir, vêtir, panser et médicamenter les malades. Quand les sœurs quittent l’hôpital en 1964, le jardin est abandonné et il n’en resta rien sauf un vieux pommier.
Nicole Quilliot, à l’origine du projet, avec Marcel Bonte, pharmacien et mycologue, et entourée de quelques passionnés démarrent en 1995 la restauration du jardin. De son plan d’origine, il n’en restait aucune trace. Ils ont donc redessiné les contours à partir de recherches historiques sur les jardins de ce type et sur la topotomie du lieu pour en reconstituer une histoire redessinant le plus fidèlement soit-il les traits de son visage oublié. Aujourd’hui encore, Nicole Quilliot poursuit ce travail de renaissance et d’entretien.
Construit en étoile autour de la ramure du pommier, Nicole Quilliot a conçu des parcelles à thème, comme jadis, comportant des plantes ornementales, historiques, alimentaires, condimentaires ou médicinales, dans le but de sauvegarder un patrimoine végétal.